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LA VOIX DE NOSTERPACA

Travaux pratiques

23 Février 2022 , Rédigé par La voix de NOSTERPACA Publié dans #DOCUMENT, #Déplacements du quotidien, #TER

France Bleu rapporte la mésaventure de voyageurs verbalisés après avoir été transbordés d'un train intercité (TET) en retard sur un TER.

Cela peut paraître anecdotique et SNCF ne manquera pas de communiquer sur une maladresse commise par ses agents.

En fait, nous sommes devant un cas qui illustre parfaitement la déconstruction de l'outil ferroviaire appelé anciennement "la SNCF" et qui aujourd'hui fonctionne en silos. Nous avions déjà connu un fait de même nature il y a quelques années - nuit du 26 au 27 décembre 2010 - avec le train Strasbourg-Nice laissé en rade à Dijon faute de conducteur (relire rapport d'incident avec le lien en fin d'article).

Au-delà de l'image catastrophique donnée par l'entreprise à ses clients et plus largement auprès du public, il faut retenir de ce genre de situation et d'autres qui nous sont rapportées :

  • désormais, le voyageur ne peut emprunter un train que de sa catégorie sauf à racheter un billet (INOUÏ, OUI GO, TET, TER, et bientôt TRANSDEV ...) ;
  • les différents services opérateurs ne communiquent pas entre eux ;
  • la partition par activités prend en compte des objectifs de gestion sans considération des conséquences humaines que ce choix génère ;
  • des voyageurs sont verbalisés parce que n'ayant pu acheter de billets du fait de guichets fermés ou d'automates en panne ;
  • des voyageurs ne peuvent retirer des billets faute de bornes de retrait et doivent payer plein tarif dans le train utilisé ;
  •  le témoignage d'Annette, adhérente des Hautes-Alpes : une amie handicapée a dû se lever à 5h du matin pour prendre le premier train Marseille-Briançon le dimanche 20 (où MMe Verret annonce que tous les TER Valence étaient ouverts) parce que le suivant était annoncé complet et qu'elle n'a pas pu acheter de billet!

Et qu'en sera-t-il avec l'arrivée de la concurrence ? Des opérateurs en plus, encore plus de fragmentation ?

 

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P
La concurrence existe déjà sur le Milan Paris avec Trenitalia. 2 compagnies différentes, 2 billets différents.<br /> De Briançon, nous pouvons prendre le TGV à Oulx (Italie) mais pas la Frecciarossa (TGV italien) quine s'y arrête pas. Par contre le TGV passe par St Exupéry et non à Lyon comme la Freccarossa mais impossible de changer de train à Modane ou Chambéry par exemple. Bref, le casse tête
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