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LA VOIX DE NOSTERPACA

le Paris-Nice sous haute surveillance

19 Mai 2021 , Rédigé par La voix de NOSTERPACA Publié dans #DOCUMENT

Comme le titre le journal "Vie du Rail-Transports", le premier train de nuit Paris – Nice, qui redémarre à partir du 20 mai, fera un voyage sous surveillance du fait de la présence à bord du Premier ministre, Jean Castex, mais aussi de l'attention médiatique que suscite ce nouveau départ.

A cette occasion, NOSTERPACA publie le communiqué ci-dessous.

Communiqué de presse

 

Début décembre 2017, notre association NOSTERPACA publiait un article sous le titre « épitaphe pour Train Bleu » avec pour commentaire « Restons optimistes pour l'avenir qui se devra d'être durable, d'autant que les rails ne seront pas démontés comme il fut fait avec les tramways ! Avec l'espoir qu'un jour reviennent les trains de nuit. »

C’est donc avec une grande satisfaction que notre réseau associatif assiste à ce retour, à peine étonné que le Premier ministre accompagne ce voyage, dans un moment où de nombreux pays européens révisent leur attitude vis-à-vis d’un moyen de déplacement abandonné pour des raisons d’économie à courte vue.

Si la relance du Nice-Paris de nuit revêt un caractère symbolique, la reconstruction de l’offre ferroviaire ne fait que commencer.

Le train de nuit est une alternative à l’avion, il permet le transport des vélos et fait gagner du temps en dormant durant le trajet. Notre région touristique a besoin de retrouver ses dessertes transversales du littoral et des Alpes vers l’Est, le Sud-Ouest, le Nord de la France mais aussi des dessertes internationales qui peuvent être performantes et attractives.

Cette timide renaissance est l’occasion de rappeler que les nécessaires actions associatives aboutissent à des succès. Certes, ça reste inachevé, nous attendons encore la publication OFFICIELLE du rapport remis au Ministère des Transports sur l'avenir des TET, Trains d’Équilibre du Territoire, car bloqué par Bercy.

En d’autres termes, nous restons loin du compte. Notre combat continue pour que la raison climatique l’emporte et que les choix financiers soient favorables au ferroviaire plutôt qu’à la route et à l’aviation comme c’est encore malheureusement le cas aujourd’hui en Provence-Alpes-Côte d’Azur.

 

Marseille le 19 Mai 2021

 

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