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LA VOIX DE NOSTERPACA

Notre-Dame-des-Landes. Le médiateur doute de la pertinence du projet

11 Mars 2013 , Rédigé par nosterpaca Publié dans #DOCUMENT

Le président de la commission du dialogue de Notre-Dame-des-Landes exprime son scepticisme quant à la pertinence du projet d'aéroport. Il rendra un rapport au gouvernement dans trois semaines.

"Tout dossier qui attend une trentaine d'années perd beaucoup de ses possibilités de conviction", a relevé le médiateur Claude Chéreau, d'après Le Monde. "Les arguments justifiant sa construction ont beaucoup varié dans le temps. Certains datent, d'autres sont devenus moins prioritaires"

Lire la suite de l'article :

http://www.letelegramme.com/ig/generales/regions/nantes/notre-dame-des-landes-le-mediateur-doute-de-la-pertinence-du-projet-09-03-2013-2030001.php?xtor=EPR-3-[quotidien]-20130310-[detailarticle]

 

Commentaires NOSTERPACA :

Il est permis de faire un rapprochement avec un autre projet contesté, le second Lyon-Turin ferroviaire :

Selon les données d'ALPINFO 2011, le trafic sur l'axe ferroviaire Lyon-Turin tous frets confondus demeure inférieur à 4 Millions de tonnes et que le transit transeuropéen y est toujours à 0,0 Million de tonnes pour la 3ème année consécutive. Ces chiffres confirment, s'il en était besoin, le peu de crédibilité de considérer cet axe comme un axe ferroviaire transeuropéen prioritaire qu'il faudrait doubler pour tripler sa capacité en la portant de 20 à 60 Millions de tonnes. Sa réserve de capacité se situe aujourd'hui autour de 6 fois le trafic total réel. Même avec le trafic de l'autoroute ferroviaire subventionnée à plus de 60 % et toujours expérimentale depuis près de 10 ans.

A noter aussi que le transit transeuropéen routier à Vintimille atteint 10,7 Millions de tonnes, soit environ 60 % des 17,9 Millions de tonnes du trafic routier total passant par Vintimille.

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S
Quand au Lyon Turin, si les flux fret routiers de Vintimille peuvent devenir des flux fret ferroviaire par le Lyon Turin, on ne va quand même pas s'en plaindre ! Car cela veut dire que nous<br /> n'aurons pas à subir les nuisances de ce fret ferroviaire, ni le cout des aménagements. Certes il vaut un train de fret, que des dizaines de camions. Mais si la région se passe de l'un et l'autre,<br /> où est le problème ?<br /> <br /> Quant au lien entre le TRANSFERT de l'aéroport de Nantes à NDDL et la ligne ferroviaire Lyon-Turin, il est particulièrement ténu.<br /> - Dans le cas de NDDL, il s'agit d'un projet représentant moins de 200 millions d'euros pour les finances publiques. Qu'on le fasse ou non ne changera rien aux problématique ferroviaires PACA (par<br /> contre ne pas le faire tuera le développement ferroviaire intra-Breton car alors jamais les lignes Rennes-Nantes, et vers Brest et Quimper ne pourront se justifier. Alors qu'elles se justifient<br /> grâce à l'aéroport). Les prévisions établies lors de la DUP sont DEJA largement dépassées : c'est peu dire que l'utilité publique du projet n'en est que plus validée !<br /> - Le Lyon Turin est d'un tout autre ordre de grandeur : 25 MILLIARDS d'euros. Et pour le coup, des prévisions de croissance fret lors de la DUP qui ne se vérifie pas du tout: au contraire le fret<br /> ferroviaire s'effondre (malheureusement). Ceci dit, ce serait une bonne solution que de suivre la recommandation de la cour des comptes pour réaliser le projet en CONTRAIGNANT le fret à utiliser ce<br /> mode ferroviaire (par exemple, pourquoi ne pas taxer très fortement le fret routier international transitant à Vintimille)<br /> <br /> Le Lyon Turin est complémentaire de la percée ferroviaire du Montgenèvre, en rapprochant les Hautes Alpes du nord de la France, et en évitant de saturer la vallée du Rhone par le fret PACA-Italie.<br /> S'agissant d'une nouvelle liaison, la percée ferroviaire du Montgenèvre parait prioritaire sur le Lyon Turin (qui est en fait le doublement/amélioration d'un axe existant pas encore saturé). Mais<br /> les 2 projets n'étant pas du tout au même stade d'avancement, "tirer à vue" sur le Lyon-Turin serait contre-productif, et signe que l'avenir du fret est bel et bien à la route.<br /> Car curieusement, beaucoup d'opposants qui ont plein de solutions "alternatives" disparaitront subitement en même temps que le Lyon Turin serait annulé : il ne faut pas avoir trop d'illusions.<br /> <br /> Quant au Marseille-Nice, on peut regretter que tout le monde n'ait pas vu plus tôt qu'il s'agissait d'un "projet fédérateur répondant aux besoins sociaux et économiques de PACA", en préférant<br /> polémiquer sur son nom (LGV) que sur ses fonctionnalités et son contenu (qui restent fondamentalement les mêmes, bien que n'ayant pas été vu par tous assez vite)
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S
On pourrait aussi y voir un rapport de retournement de veste. Car qui a relancé l'aéroport Notre Dame des Landes sinon Dominique Voynet ministre de l'environnement ?<br /> <br /> extrait de question posées au gouvernement par l'assemblée nationale :<br /> Pour le groupe du Rassemblement de la République, la parole est à M. Michel Hunault.<br /> <br /> M. Michel Hunault.<br /> <br /> Madame la ministre, l'annonce du feu vert donné en fin de semaine dernière par le Gouvernement pour la construction de la plate-forme aéroportuaire de Notre-Dame-des-Landes, au nord de Nantes, a<br /> été très appréciée dans l'Ouest. Il s'agit là d'une dé cision attendue et prometteuse pour le développement économique.<br /> <br /> Cet investissement ne peut se concevoir que s'il bénéficie tant aux Nantais qu'aux Rennais. D'ores et déjà, il convient d'évoquer la desserte du futur aéroport.<br /> <br /> Le Gouvernement accepte-t-il le principe de cette création et entend-il faciliter la desserte ferroviaire de l'aéroport par un barreau complémentaire aux infrastructures existantes pour relier les<br /> deux métropoles régionales que sont Nantes et Rennes et par une desserte de l'aérogare du futur aéroport ? Par ailleurs, il conviendra également de prévoir la liaison entre les voies rapides déjà<br /> existantes Nantes-Rennes et Nantes-Vannes.<br /> <br /> Les conseils régionaux de Bretagne et des Pays-de-laLoire ont décidé de lancer prochainement la constitution d'un syndicat mixte, associant les collectivités, mais aussi les riverains et les forces<br /> socio-économiques concernées par cet important dossier.<br /> <br /> Ma question, madame la ministre de l'aménagement du territoire, sera simple : l'Etat entend-il financièrement participer non seulement aux études, mais aussi à la réalisation de l'aéroport<br /> Notre-Dame-des-Landes et surtout, à sa desserte, notamment par le rail ?<br /> <br /> Mme la présidente.<br /> <br /> La parole est à Mme la ministre.<br /> <br /> Mme la ministre de l'aménagement du territoire et de l'environnement.<br /> <br /> Monsieur le député, la desserte aérienne des métropoles régionales est bien trop tributaire du passage par Paris. A l'avenir, le développement de cette desserte se fera davantage par des lignes<br /> directes, nationales ou internationales. Il s'agit là d'un élément clé pour l'avenir de ces métropoles, qui apparaît d'autant plus indispensable que monte en puissance la perspective de la<br /> saturation des aéroports parisiens.<br /> <br /> Vous serez d'accord avec moi pour reconnaître que nous avons un effort particulier à réaliser en faveur du rééquilibrage de la localisation des équipements vers l'ouest de notre pays. C'est<br /> pourquoi il a semblé nécessaire, compte tenu des nuisances qui pesaient sur les habitants de Nantes, de déplacer l'aéroport actuel sur le nouveau site de Notre-Dame-des-Landes, à une douzaine de<br /> kilomètres au nord de la ville. Ce site fait l'objet de réserves foncières depuis une vingtaine d'années.<br /> <br /> La réalisation est inscrite au projet de schéma de services collectifs de transport et 10 millions de francs ont été inscrits au contrat de plan 2000-2006 pour engager les études préliminaires.<br /> <br /> Sur ce nouveau site, l'aéroport de Nantes offrira un meilleur service à la clientèle bretonne, en lui proposant des services aériens n'existant pas sur les aéroports bretons, notamment sur celui de<br /> Rennes-Saint-Jacques. La ville de Rennes étant située à 90 kilomètres du site de Notre-Dame-des-Landes, je n'imagine pas qu'un tel équipement ne soit pas desservi par le train. La ligne actuelle<br /> Nantes Rennes pourrait être le meilleur vecteur pour cette desserte.<br /> <br /> Des études devront être menées dans ce sens et l'Etat devra y prendre toute sa part. C'est l'un des enjeux de la directive territoriale d'aménagement en cours d'élaboration.
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S
Dans un courrier adressé à plusieurs responsables publics dont le Procureur de la République, des habitants de Notre-Dame-des-Landes pourtant OPPOSÉS au projet d’aéroport dénoncent les agissements<br /> des ZADistes : « Soyons clairs : tous nous sommes opposés à ce que le projet d’aéroport voit le jour. Tous nous le considérons inutile, dispendieux et écologiquement désastreux. Mais la situation<br /> sur place est devenue insupportable. Nous pesons nos mots : nous avons le sentiment d’être pris en otages chez nous. Vous êtes nécessairement très bien informé des problèmes de sécurité liés aux<br /> accès du secteur, ou tout autour des zones «à défendre». Les forces de l’ordre omniprésentes vous rendent compte plusieurs fois par jour. Mais nous voulons vous alerter sur les problèmes qui nous<br /> touchent au quotidien. (…) L’arrivée massive des militants qui ont installé les cabanes puis les campements a été, nous le pensons aujourd’hui, une erreur. (…) Les robins des bois romantiques que<br /> nous avons accueillis avec plaisir, ou indifférence c’est selon, il y a quelques mois, ont été rejoints par des groupes dont le combat n’est pas le nôtre. Et dont les méthodes sont inacceptables.<br /> La situation est simple : quelques centaines de personnes ne peuvent pas vivre en auto-subsistance dans les conditions des campements de la ZAD. Malgré les ravitaillements organisés, malgré les<br /> appels au calme, notamment des dirigeants et porte-paroles historiques de notre combat, les incidents succèdent aux incidents, les altercations aux altercations, et maintenant les violences aux<br /> violences.Nous avons tous, dans nos entourages immédiats, des témoignages de vols dans les commerces (accompagnés d’insultes ou de déclarations «pour la cause») ou de dégradations à l’encontre de<br /> commerçants ayant refusé le «don solidaire» de denrées notamment. Nous avons aussi maintenant à déplorer des moments de «quêtes» qui sont en vérité des moments de racket. Et celui qui refuse de<br /> donner quelques euros s’expose aussi à des insultes, des menaces,des dégradations de véhicules. Et ceci peut intervenir n’importe où, n’importe quand. Y compris à la sortie d’une école. Au motif<br /> que ces groupes militants sont présents «pour notre bien» nous devrions accepter ces dérives ? En vérité, les habitants sont exaspérés et nous sommes en train de devenir «anti-zadistes» avant<br /> d’être anti-aéroport. (…) Vous répondrez sans doute qu’il faut des plaintes. Sans doute ; et sans doute les habitants redoutent-ils des représailles(…). Mais depuis l’augmentation des violences,<br /> depuis aussi l’épisode détestable des fugueuses mineures, le ras-le-bol prend le pas sur la tolérance. La sympathie quant à elle n’existe plus depuis longtemps »<br /> <br /> Au fait quel rapport entre NDDL et le développement du ferroviaire en PACA ? (hormis l'appartenance supposé à la même mouvance politique EELV).<br /> On peut effectivement en voir un : même démocratiquement accepté et souhaité, légalement approuvé par des débat public, DUP et rejet de tous les pourvois, une minorité agissante a toujours la<br /> capacité de s'opposer à un grand projet d'intérêt général dont l'utilité publique est dument constatée.<br /> <br /> Faut-il s'en réjouir ? en particulier quand on soutient des projet de Lignes Nouvelle et de réouverture d'ancienne voie ferrée qui peuvent subir les mêmes "foudres"...
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N
<br /> <br /> "Au fait quel rapport entre NDDL et le développement du ferroviaire en PACA" : il n'y en a évidemment pas mais qui prétend<br /> qu'il y en a un ? Le parallèle est fait entre les projets NDDL et la seconde liaison ferroviaire Lyon-Turin.<br /> Notre région est concernée par le fait que pour justifier la NLFLT, ses promoteurs prétendent faire remonter les trafics routiers en transit à Vintimille par les Alpes du Nord ...<br /> <br /> <br /> Mais les péripéties autour du projet Marseille-Nice montrent aussi que le développement du ferroviaire en PACA est<br /> empêché par le manque de capacité<br /> de nos décideurs politiques à porter les projets fédérateurs répondant aux besoins sociaux et économiques de Provence Alpes Côte d'Azur.<br /> <br /> <br /> <br />