Comité de suivi des dessertes ferroviaires des lignes Paris-Briançon et Paris-Nice

9 Mars 2025 , Rédigé par La voix de NOSTERPACA Publié dans #DOCUMENT, #Informations diverses, #Val de Durance-Alpes-Montgenèvre

Le comité de suivi des dessertes ferroviaires des lignes Paris-Briançon et Paris-Nice aura lieu le mercredi 12 mars 2025 de 14h à 16h en visioconférence.
L'ordre du jour sera le suivant :
1/Introduction par Monsieur le Secrétaire général pour les Affaires Régionales
2/Présentation du support par la DGITM et la SNCF:

Fréquentation / trafic 2024
Régularité 2024
Offre 2025
Plan d'action sur la qualité de service et la production
Travaux 2025 et années suivantes
Analyse des itinéraires alternatifs
Avancement des nouveaux matériels roulants
Processus d'ouverture à la concurrence

NOSTERPACA participera à cette réunion, n’hésitez pas à nous faire connaître vos éventuelles questions

Question :

Comment peut-on construire du nouveau matériel (aux frais de la SNCF, je suppose) et ensuite, ou en même temps, ouvrir les lignes à la concurrence : un nouvel opérateur récupérera le matériel... Et une véritable concurrence suppose que deux opérateurs, au moins, desservent la même ligne, avec leur propre matériel...? sinon avec quoi faire la différence entre les deux pour être le meilleur ?

Réponse :

En France, les trains de nuit, comme plus globalement les trains Intercités et les trains régionaux, font l'objet d'un conventionnement avec une autorité publique, en l'occurrence l'Etat pour les trains Intercités (dont les trains de nuit). - Pour les trains régionaux, il s'agit même désormais de délégations de service public -.

C'est donc l’État qui définit la consistance du service public à opérer, qui achète (ou loue) le matériel roulant (et les ateliers de maintenance), et confie l'exploitation à la un opérateur, en l'occurrence la SNCF pour l'instant. L'ouverture de l'exploitation à la concurrence, qui a commencé à concerner les trains régionaux, touchera progressivement les trains Intercités (dont les trains de nuit) à partir de 2030.

Pour les trains régionaux Marseille-Nice, c'est la Région qui a acheté le matériel et fait construire un nouvel atelier de maintenance à Nice. C'est Transdev (filiale de la Caisse des Dépôts et du groupe allemand Rethmann) qui a été choisie pour opérer ce service à partir de l'été prochain. Si, à l'issue du contrat de 10 ans, c'est une filiale de SNCF qui emporte l'appel d'offres, c'est elle qui utilisera le matériel roulant et l'atelier acheté par l'Etat (et qui reprendra aussi, d'ailleurs, une bonne partie du personnel).

De même, quand l’État aura le matériel roulant de nuit, celui-ci sera sans doute opéré, en partie, par d'autres exploitants que des filiales SNCF.

D'ici là, nous aurons tout le loisir d'apprécier la qualité du service offert par les uns et les autres sur les lignes régionales.

En complément d’information : l’État vient de lancer un appel d’offre à candidature pour la location sur 15 ans de locomotives et voitures pour les trains de nuit. L’appel d’offre comprend également la maintenance du matériel. L’hypothèse de travail est une mise en service en 2030… … ce qui semble court pour du matériel neuf !
Une dizaine de relations seraient concernées. A noter qu’il est envisagé des locomotives bi-mode afin d’éliminer les relais de locomotives entre lignes en exploitations électriques et lignes en exploitation autonome ( thermique)

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