Comité de suivi des dessertes ferroviaires Transversale Sud
L'axe ferroviaire Bordeaux-Toulouse-Montpellier-Marseille, dit transversale sud, fait partie des trois lignes structurantes à l'échelle du territoire national dont l'État demeure l'autorité organisatrice.
Cette réunion avait pour objectifs de faire le bilan de la desserte 2020, d'échanger sur la robustesse et la qualité de service et d'évoquer les perspectives de la ligne à moyen terme. Stéphane Coppey y a participé pour représenter notre association NOSTERPACA. Il est intervenu, notamment en ce qui concerne les arrêts à Arles et l'avancée des trains du matin dans le sens Marseille --> Bordeaux. Il a également rappelé notre impatience de voir publié le rapport Philizot sur les TET promis pour juin ... 2020, et surtout mises en oeuvre les préconisations qu'il contient.
Nous pouvons noter la présence de Madame Monica MICHEL, Députée du Pays d'Arles.
Vous trouverez le compte-rendu de séance ci-dessous, le support de présentation est joint.
LIMINAIRE
Monsieur Étienne GUYOT, préfet de la région Occitanie, accueille et remercie les participants de leur présence à cette première réunion du comité de suivi des dessertes ferroviaires de la ligne Bordeaux-Toulouse Montpellier-Marseille (dite ligne de la Transversale Sud). Il souligne que cette séquence de travail s'inscrit dans la continuité du dernier comité de concertation en date du 13 février 2020. Il rappelle que l'État demeure l'autorité organisatrice des transports de cet axe majeur qui relie l'Atlantique à la Méditerranée. Il précise que l'État s'est engagé depuis trois ans dans une démarche d'amélioration de la qualité de service aux voyageurs et de la compétitivité de l'offre. Cette action s'est réalisée en concertation avec les territoires alimentant des travaux qui ont conduit à l'élaboration d'un scénario de desserte validé par la ministre des transports en 2019. Ce scénario a pour objectif de mieux adapter l'offre à la demande de la clientèle, de mieux articuler cette ligne avec les circulations TGV et TER, ainsi que de répondre à court, moyen et long termes aux besoins de mobilité des territoires. Il souligne que l'enjeu des années à venir vise à anticiper les besoins de mobilité à grande échelle (territoire géographique du Grand Sud) et qu'à ce titre, les travaux du comité sont nourris par les réflexions menées au sein de la plateforme infrastructures et services Grand Sud. Il précise que cette plateforme permettra de garantir une meilleure articulation avec les différents grands projets (aménagements ferroviaires au Nord de Toulouse-AFNT, aménagements ferroviaires au Sud de Bordeaux-AFSB, Grand projet du Sud-Ouest-GPSO, ligne nouvelle Montpellier-Perpignan-LNMP, ligne nouvelle Provence-Côte d'Azur).
Monsieur Étienne GUYOT rappelle que l'objectif de cette réunion est de faire un point d'avancement sur les dessertes de la Transversale Sud et notamment dresser un bilan du service annuel 2020. Il précise que l'année 2020 est une année atypique et qu'il est difficile de la définir comme une année de référence. Il spécifie également que la réunion permettra d'évaluer la robustesse et la qualité des services, particulièrement sous l'angle de l'accessibilité. À ce titre, il remercie de leur présence les associations représentatives des personnes en situation de handicap. Enfin, la séance présentera les perspectives à moyen terme, ainsi que le programme des travaux à l'horizon 2030.
Monsieur François PHILIZOT, préfet en charge de la mission sur l'avenir des trains d'équilibre du territoire (TET), confirme que l'année 2020 a été une année chaotique, mais qu'elle a permis d'engranger des enseignements sur la pertinence de la desserte qui a été mise en place. Il précise que les réflexions menées autour de ces lignes structurantes viennent alimenter également une réflexion nationale dans le cadre de la préparation d'un rapport au parlement, en application de la loi d'orientation sur les mobilités, qui portera sur la relance des trains Intercités de jour et de nuit.
LE COMITÉ DE SUIVI DES DESSERTES FERROVIAIRES
Monsieur Benjamin ROUGIER, de la direction générale des infrastructures, des transports et de la mer, introduit cette séquence en rappelant que le comité de suivi des dessertes ferroviaires est une instance créée par la loin° 2018-515 du 27 juin 2018 pour un nouveau pacte ferroviaire. Il précise que ce comité s'inscrit dans la continuité des anciens comités de concertation et qu'à ce titre, il permettra de présenter et de débattre de la mise en œuvre du schéma directeur de la ligne. Le comité de suivi vise également à informer les différents acteurs du territoire concernés par cette ligne ferroviaire (présidents des conseils régionaux et départementaux, maires des principales villes desservies, parlementaires, chambres consulaires, associations, etc.) des grandes actualités de celle-ci.
Monsieur Benjamin ROUGIER expose, à présent, un point d'avancement sur le plan d'actions présenté au dernier comité de concertation qui s'est tenu le 13 février 2020. Les actions en cours portent sur:
- le recensement des besoins d'investissement de régénération et de modernisation de l'infrastructure aux horizons moyen et long termes ;
-l'évaluation de l'impact de la nouvelle politique d'arrêts à Arles sur l'exploitation de la ligne;
- les réflexions sur la politique de dessertes à moyen et long termes en lien avec le choix du matériel roulant et le schéma national des services de voyageurs.
BILAN DE LA NOUVELLE DESSERTE 2020
Monsieur Benjamin ROUGIER présente la desserte 2020 qui prévoit 106 trains par semaine avec un départ toutes les deux heures de Bordeaux et de Marseille. L'offre Bordeaux-Marseille est maintenue les samedis et dimanches avec 6 allers-retours quotidiens. Les trains Intercités entre Toulouse et Marseille ne circulent pas les week-ends. Les trains de Bordeaux vers Nîmes ne circulent pas les samedis et ceux de Nîmes vers Bordeaux ne circulent pas les dimanches.
Il précise que le nombre d'arrêts par gare a progressé en 2020 (par rapport à la desserte de 2019), hormis pour les gares de Marmande, Sète et Arles.
Il décrit, à présent, la desserte 2021 dont l'offre reste stable par rapport à celle de 2020 avec huit allers-retours Bordeaux-Marseille quotidiens en semaine, dont deux partiels (Bordeaux-Nîmes et Toulouse-Marseille), ainsi qu'une politique d'arrêt systématique sur six gares intermédiaires (Montauban, Toulouse, Carcassonne, Narbonne, Montpellier et Nîmes) et des dessertes partielles de Marmande ou Agen, Béziers ou Sète et Arles.
Il souligne que le plan de transport a été adapté compte tenu du contexte lié à la crise sanitaire. Cette offre propose en semaine six allers-retours Bordeaux-Marseille, ainsi qu'un aller-retour Toulouse-Marseille. L'aller retour Bordeaux-Nîmes est supprimé.
Monsieur François PASQUIER, de SNCF Intercités, présente la fréquentation de la ligne. Il apparaît que la fréquentation globale 2020 a diminué par rapport à celle de 2019 (-13 % avec 2,16 millions de voyages). Il explique cette baisse par le mouvement social de début 2020 et la crise sanitaire liée à la Covid-19. En revanche, il souligne que sur les périodes où le plan de transport était conforme à l'offre nominale, le trafic 2020 a augmenté significativement (+12 % avec 1,68 million de voyages). Il explique cette croissance du trafic par l'accroissement du nombre d'arrêts Bordeaux, Toulouse, Montpellier et Marseille, ainsi que par l'abandon de la desserte de Montpellier Sud-de-France en faveur de la gare de Saint-Roch.
Il expose, à présent, les fréquentations par gare. Il souligne que le côté Est de la ligne est plus dynamique gue le côté Ouest en raison, notamment, de la nouvelle situation à Nîmes et du retour des arrêts à Montpellier Saint-Roch, alors qu'une offre TGV existante entre Bordeaux et Toulouse draine de la clientèle. Il souligne que depuis la desserte systématique des gares de Nîmes, Carcassonne et Narbonne, ces dernières ont vu leur fréquentation augmenter significativement. Il note, également, qu'à Marseille est constatée une croissance de 17 % et souligne que les déplacements longue distance ont progressé de 13 % (Marseille Narbonne: +138 % et Bordeaux-Marseille: +30 %). En revanche, il précise que les pertes de trafic portent principalement sur les trois gares les moins fréquentées (Marmande, Sète et Arles) pour lesquelles l'offre a été rationalisée. Ces 3 gares représentent toutefois seulement 2,3 % de la somme des montées-descentes de la ligne.
Monsieur Benjamin ROUGIER poursuit la séance en détaillant la desserte de la gare d'Arles. Il précise que la région PACA a demandé de repositionner un arrêt à Arles (17h45 en lieu et place de 19h45) dans le sens Ouest Est afin de permettre une meilleure mobilité pendulaire et une meilleure imbrication avec l'offre TER. Il précise que SNCF Intercités s'est exprimée favorablement sur cette demande et que SNCF Réseau étudie la possibilité de répondre à cette requête pour le service annuel 2022.
Monsieur François PASQUIER poursuit l'exposé en présentant la gamme tarifaire appliquée sur la ligne. Il souligne que les prix en seconde classe (85 % des billets vendus) dépassent rarement les 30 euros. Il précise qu'il y a depuis deux ans une volonté politique de petits prix pour rendre la ligne plus attractive.
Monsieur François PASQUIER analyse les principales correspondances 2020. Il note que les correspondances sur Marseille sont en légère baisse par rapport à 2019 (- 3 points). En revanche, il souligne que le trafic global de la gare a bondi de 17 % et que Toulon et Nice représentent 64 % du trafic en correspondance à Marseille.
Il montre que les correspondances sur Narbonne sont en forte progression (+11 points depuis Port-Bou) et remarque que le volume de voyages en correspondance a augmenté de 176 % par rapport à 2019. Cela montre le succès de la desserte systématique de cette gare et la bonne coordination avec les services régionaux.
Il relève que les correspondances sur Toulouse sont en légère progression (+4 points depuis Pau). Il précise toutefois que le volume de voyages pour lesquels une correspondance se fait à Toulouse a augmenté de 55 % par rapport à 2019.
Enfin, il note également que les correspondances sur Bordeaux sont en très légère progression (+2 points depuis et vers Nantes). Pour autant, il précise que ce sont 56 % de voyages supplémentaires en correspondance qui se destinent aux autres offres TET et aux dessertes régionales.
Monsieur Benjamin ROUGIER présente des graphiques sur la régularité à 10, 30 et 60 minutes èn 2020. Il souligne des régularités très basses qu'il explique par un mois de janvier marqué par les mouvements sociaux, ainsi qu'une reprise très difficile après les périodes de confinement et des limitations de vitesse très pénalisantes dans le tunnel de la Nerthe (proche de Marseille).
Il constate une dégradation de la régularité entre 2019 et 2020 avec une chute à 10 minutes de 15 à 20 points, ainsi qu'une hausse de 16 % des grands retards de plus de 30 minutes.
Monsieur Jacques FROSSARD, de SNCF Réseau, explique ces problèmes de régularité par un axe très fréquenté par tous types de trafic voyageurs et fret, une ligne sensible aux aléas climatiques, une infrastructure âgée en cours de renouvellement et de modernisation, ainsi que des chantiers impactants qui conduisent à de nombreuses limitations de vitesse. À cet effet, il décline les différentes actions correctrices à court terme qui ont été mises en place en 2020-2021.
Monsieur Jacques FROSSARD poursuit l'exposé en présentant les principaux travaux à fort impact capacitaire-·qui ont nécessité des limitations temporaires de vitesse ou ont donné lieu à des opérations « coup de poing» avec des fermetures de lignes de 24 à 96 heures. Il précise qu'au deuxième semestre 2020, le trafic a été particulièrement perturbé par des travaux de remblais à Arles (travaux qui perdureront en 2021 suite au confinement), des travaux au tunnel de la Nerthe, des remplacements d'appareil de voie à Tonneins et une mise en service de la commande centralisée du réseau à Toulouse. Il énumère, en outre, les principaux travaux qui seront menés en 2021 (cf. support de présentation).
Monsieur Fabien NGUYEN, de SNCF Intercités, poursuit l'exposé en présentant les critères relatifs à l'information voyageurs et à la satisfaction voyageurs en introduisant les principaux indicateurs de performance, à savoir:
le taux de prévision retard (environ 80 % sur la Transversale Sud) qui indique la fiabilité de l'indicateur de retard suite à l'annonce en gare du retard et son quantum effectif ;
-le H-20 (affichage en gare à l'heure de référence moins vingt minutes), qui est très bon (environ 94 % sur la ligne).
Il note d'une manière générale une satisfaction élevée (90 %) malgré la crise sanitaire. Il cite deux axes d'amélioration: une plus grande visibilité du chef de bord dans les trains et la propreté des toilettes insuffisante.
Enfin, il décline et développe le plan d'actions qualité de service de SNCF Intercités qui vise:
- un accompagnement et renforcement managérial ;
- une nouvelle relation client et information voyageurs en situation nominale ;
- un focus sur l'information en situation dégradée.
Monsieur François PASQUIER présente les évolutions concernant le matériel de la Transversale Sud qui intègrent la modernisation d'une partie du parc (15 voitures pour un montant global de 8,2 millions d'euros) et la mise en place du wifi sur l'ensemble du parc (132 voitures équipées en juin 2021 pour un investissement total de 4,7 millions d'euros).
Monsieur Thomas PUYDEBOIS, de SNCF Gares & Connexions, présente le programme prévisionnel de mise en accessibilité des gares de la ligne sur la région Nouvelle-Aquitaine. La gare de Marmande est déjà accessible. La gare d'Agen sera opérationnelle en 2021 et les travaux d'accessibilité des quais de la gare de Bordeaux Saint-Jean pourraient débuter en 2021-2022 et conduire à une gare pleinement accessible en 2023.
Madame Christelle BARBE, de SNCF Gares & Connexions, présente le programme prévisionnel de mise en accessibilité des gares de la ligne sur la région Occitanie. Sur l'ex-périmètre Midi-Pyrénées, deux gares font l'objet d'études de mise en accessibilité. La gare de Montauban Ville-Bourbon sera accessible en 2024 et la gare de Toulouse Matabiau le sera en 2023. Sur l'ex-périmètre Languedoc Roussillon, six gares sont concernées. La gare de Montpellier Saint-Roch est déjà accessible. La gare de Carcassonne sera opérationnelle en 2023 et les gares de Narbonne, Béziers, Sète et Nîmes seront accessibles en 2024.
Madame Christelle BARBE présente le programme prévisionnel de mise en accessibilité des gares de la ligne sur la région PACA. La gare de Marseille est déjà accessible et la gare d'Arles sera opérationnelle en 2024.
Monsieur Benjamin ROUGIER précise que les modalités de mise en accessibilité des gares sont discutées au sein de certaines instances dédiées.
PERSPECTIVES DE MOYEN TERME
Monsieur Antoine LATOUCHE, de SNCF Réseau, introduit cette séquence en abordant les travaux majeurs sur la période 2023-2030. Il souligne que les investissements sur la Transversale Sud vont continuer, voire s'intensifier. Il précise qu'il y aura encore des travaux de voie et appareil de voie, des travaux de modernisation de caténaire et signalisation, des travaux de renouvellement d'ouvrages d'art, ainsi que des interventions liées aux grandes opérations de développement (AFNT, AFSB, SEM de Bordeaux, etc.). Il rappelle que ces travaux auront des impacts capacitaires significatifs. Il précise que la zone la plus délicate sera la section Bordeaux Toulouse. Il ajoute que la trame horaire 2022 permettra d'absorber sept minutes supplémentaires liées aux travaux, mais qu'il faudra prévoir quelques années particulièrement difficiles. Il rappelle que le renouvellement de l'axe POLT (Paris-Orléans-Limoges-Toulouse) touchera également cette section et qu'il conviendra de trouver un équilibre entre ces deux axes. Il spécifie que sur l'axe central (Toulouse-Nîmes), les travaux auront uniquement des impacts ponctuels. Enfin, il cite aussi la section Nîmes-Marseille comme une zone particulièrement affectée dont il estime des allongements de temps de parcours de l'ordre de 5 à 7 minutes pendant la moitié de l'année.
Monsieur Patrick FERCHAUD, de la direction générale des infrastructures, des transports et de la mer, poursuit l'exposé en présentant le processus de choix pour le renouvellement du matériel roulant. Il précise qu'il y a sur la Transversale Sud l'axe classique, sur lequel roulent actuellement des trains Intercités, et des tronçons de ligne nouvelle dont les trains, aptes à la grande vitesse, doivent avoir une vitesse minimale de 230 km/h. Aussi, il énonce les différents scénarios qui sont à l'étude en fonction de l'utilisation partielle ou totale des lignes nouvelles, à savoir :
-l'utilisation de matériels V200 (comme les AMLD) circulant uniquement sur la ligne classique;
-l'utilisation de matériels V230/V250 empruntant la ligne à grande à vitesse Montpellier-Marseille (CNM + LNS);
- l'utilisation de matériels V230/V250 empruntant à terme toutes les lignes à grande vitesse (Monptellier Marseille + LNMP + GPSO) ;
- l'utilisation de matériels V300N320 empruntant la ligne à grande à vitesse Montpellier-Marseille (CNM + LNS);
- l'utilisation de matériels V300N320 empruntant à terme toutes les lignes à grande vitesse (Monptellier Marseille + LNMP + GPSO).
Il précise que pour faire cette étude, une évaluation de l'investissement, des recettes et des charges est réalisée.
Il rappelle également que l'échéance actuelle des voitures Corail de la Transversale Sud est prévue en 2027 et que la construction d'installations de maintenance nécessite au minimum quatre ans. C'est pourquoi, il souligne que le lancement du processus de renouvellement du matériel roulant doit intervenir au plus tard début 2022 et qu'une décision interministérielle pour les caractéristiques techniques de ce matériel est souhaitable pour la fin de l'année 2021.
ÉCHANGES
L'ordre du jour étant épuisé, Monsieur Étienne GUYOT propose à présent un temps d'échanges dont le contenu est retracé ci-après.
Monsieur Renaud LAGRAVE, du conseil régional Nouvelle-Aquitaine, souhaiterait connaître le nombre d'arrêts prévus à Marmande pour les services annuels 2021 et 2022, ainsi que les horaires associés. Monsieur Patrick FERCHAUD précise qu'il est prévu le même nombre d'arrêts qu'en 2020, à savoir 2 arrêts dans chaque sens, avec des positionnements horaires également identiques (cf. annexes de la présentation).
Monsieur Benoît DURAND, de l'association AUTATE, s'interroge sur les chiffres annoncés pour les correspondances à Toulouse et souhaite savoir si ces données concernent uniquement l'axe Toulouse-Tarbes. Monsieur François PHILIZOT confirme que les données concernent essentiellement l'axe Toulouse-Tarbes dans la mesure où la majeure partie des correspondances des trains Intercités à Toulouse est en lien avec Pau.
Monsieur Renaud LAGRAVE souhaiterait être informé de la date de mise en service de l'offre de train de nuit Bordeaux-Nice. Monsieur François PHILIZOT rappelle que l'opportunité de recréer une offre de train de nuit est à l'étude dans le cadre du rapport gouvernemental qui sera présenté au parlement. Il précise que ce rapport, qui englobe l'offre de jour et de nuit, est actuellement en préparation.
Monsieur Benoît DURAND souhaite savoir si des renforts ou des ajouts de sous-stations électriques au Nord de Toulouse ont été prévus. Monsieur AntoineLATOUCHE précise que ce sujet a bien été identifié et qu'il sera traité au sein des réunions portant sur la plateforme Grand Sud.
Monsieur Benoît DURAND souhaite comprendre comment des travaux vers Marseille peuvent impacter des liaisons Bordeaux-Nîmes. Monsieur Jacques FROSSARD rappelle que le retard d'un train a des conséquences sur tout le tracé du linéaire. Aussi, si le retard du train n'a pas été résorbé, on retrouvera ce retard sur l'ensemble du parcours. Il précise également qu'il y a, sur la Transversale Sud, des trains qui circulent sur la même voie avec des vitesses et des politiques d'arrêts différentes, ce qui conduit aussi à des répercussions sur l'ensemble de l'axe. Sur ce dernier point, il souligne qu'il est possible, depuis le mois de février, de modifier en temps réel le plan de transport pour permettre une meilleure régulation de bout en bout.
Monsieur Romain PRAX, attaché parlementaire du député Alain PEREA, souhaite connaitre la date de mise en accessibilité effective des quais de la gare de Narbonne. Madame Christelle BARBE rappelle que la gare de Narbonne sera accessible en 2024.
Monsieur Benoît DURAND souhaite connaître les premiers travaux prévus dans le cadre des aménagements ferroviaires au Nord de Toulouse, ainsi que les échéances associées. Monsieur Étienne GUYOT précise que ces travaux sont toujours en discussion entre l'État, les collectivités et SNCF Réseau et qu'ils s'inscriront dans le cadre du prochain contrat de plan État-Région.
Monsieur Stéphane COPPEY, de l'association NOSTERPACA, constate que le temps de la desserte à Arles est élevée (10'). Monsieur Jacques FROSSARD précise que cela est dû à l'inscription d'un train Intercités au sein d'une trame horaire existante associée à d'autres contraintes TER et TGV.
Monsieur Stéphane COPPEY souhaite connaitre la date du rétablissement de la se fréquence cette année. Monsieur François PHILIZOT précise que cela dépendra de l'évolution des contraintes sanitaires.
Monsieur Stéphane COPPEY rappelle qu'il a été évoqué, dans le récent rapport portant sur les TET, la possibilité d'un retour à un prolongement sur Nice. Aussi, il souhaite connaître les échéances. Monsieur Patrick FERCHAUD précise que ce sujet a bien été identifié dans le cadre du rapport gouvernemental qui sera prochainement présenté au parlement.
Madame Monica MICHEL, députée du Pays d'Arles, constate que la fréquentation a bondi sur les gares où l'offre est importante. Aussi, elle souhaite savoir si la baisse du nombre d'arrêts sur la gare d'Arles sera maintenue au service annuel 2021. Elle note que le nœud ferroviaire de Miramas induit des retards entre Arles et Marseille. Elle relève la possibilité de modifier la trame horaire et s'interroge sur l'éventualité d'avancer un train à Arles pour une arrivée à Marseille moins tardive. Elle note également que l'offre à Arles a été rationalisée et demande sa signification. Elle souhaite connaître le nombre de trains qui circulent entre Nîmes et Marseille et ceux qui s'arrêtent à Arles. Elle s'interroge sur les éventuelles répercussions des travaux de remblais à Arles sur l'offre de services. Enfin, en matière d'accessibilité, elle demande si l'ascenseur entre l'accueil et les voies sera disponible avant 2024. Monsieur Benjamin ROUGIER souligne que le faible taux de fréquentation à Arles a conduit à diminuer le nombre d'arrêts sur cette gare (d'où le terme« rationalisé») et qu'à date cette situation n'aura pas vocation à changer. Il précise que le but de l'autorité organisatrice sur cette gare vise notamment à assurer une meilleure articulation avec les offres TER. Il rappelle que la demande, formulée par la région PACA de repositionner un arrêt à Arles afin de permettre une meilleure mobilité pendulaire, est étudiée attentivement pour le service annuel 2022. Monsieur Jacques FROSSARD confirme que les travaux de remblais n'auront pas d'impact sur l'offre de desserte de la gare. En revanche, il pourrait y avoir des conséquences sur la régularité de la ligne. Monsieur Ludovic UFER, de SNCF Gares & Connexions, souligne que les études de mise en accessibilité de la gare ont débuté et que les travaux seront initiés en 2024 pour conduire à une gare pleinement accessible en 2024.
Monsieur Gérard NAUDIN, représentant le maire de Sète, note la baisse de fréquentation sur la gare de Sète (-39 %). Il explique cette situation, principalement, par une forte diminution de la fréquentation des curistes des thermes de Balaruc-les-Bains. En effet, ces derniers rejoignent principalement le site par voie ferrée. Puis, il souligne que le bassin de Thau jouit d'une forte attractivité touristique pour laquelle les déplacements se font également par train. Il cite également les déplacements pendulaires spécifiques entre Sète et Montpellier qui se sont réalisés surtout par voie routière lors de la crise sanitaire. Enfin, il rappelle que deux arrêts Intercités ont été supprimés par SNCF Réseau. Monsieur Benjamin ROUGIER confirme que l'année 2020 a été particulièrement singulière et que l'analyse de ces données est prise en compte en conséquence.
Monsieur Thierry JAMMES, de la fédération des aveugles et amblyopes de France-Languedoc-Roussillon, rappelle que les personnes à handicap doivent se présenter 30 minutes avant le départ du train au bureau d'accueil. Les bureaux d'accueil des gares rénovées sont relégués toujours en fond de gare, ce qui représente une vraie difficulté pour ces personnes. Aussi, il demande la possibilité de recentraliser les bureaux d'accueil. Enfin, il souhaiterait savoir si les balises ARP (aide au repérage des portes) ont été prévues dans le cadre du renouvellement du matériel roulant. Monsieur Ludovic UFER rappelle que le modèle économique de SNCF Gares & Connexions bénéficie à tous les voyageurs et qu'à ce titre c'est une priorité d'améliorer la qualité de service aux usagers. Aussi, il prend en compte la remarque relative à la localisation des bureaux d'accueil. Monsieur Benjamin ROUGIER rappelle qu'il y aura une concertation avec les associations de personnes handicapées sur le renouvellement du matériel roulant. En l'absence de réponse satisfaisante, Monsieur Thierry JAMMES se propose de rédiger un courrier au préfet de région afin de disposer d'une réponse officielle sur la problématique des balises ARP.
Monsieur Jean-Noël BOISSELEAU, vice-président de l'association urgence de la ligne Paris-Orléans Limoges-Toulouse (POLT), souligne que la politique de petit prix, réalisée sur la Transversale Sud et la ligne POLT, constitue un vrai levier pour permettre un retour rapide des usagers. Il propose de rétablir un ou deux allers-retours de trains rapides entre Bordeaux et Marseille avec un réel gain de temps de parcours. En effet, il constate qu'en l'état il n'y a pas une différence notable entre les trains rapides et les trains caboteurs. Enfin, concernant les trains de nuit, il suggère d'augmenter la fréquentation en proposant de faire caboter un train au départ et à l'arrivée, ce qui permettrait de drainer une clientèle de soirée au départ et une clientèle de matinée à l'arrivée. Monsieur Benjamin ROUGIER souligne qu'il y aurait quelques difficultés à mettre en place une offre hybride en trains caboteurs et trains rapides, sur un axe particulièrement complexe. Monsieur Antoine LATOUCHE précise qu'un des enseignements du schéma directeur TET est que les usagers semblent plus favorables à un service lisible cadencé avec une politique d'arrêt homogène qu'à des trains rapides entre les métropoles.
Messieurs Étienne GUYOT et François PHILIZOT quittent la réunion car retenu par d'autres obligations. Monsieur Étienne GUYOT remercie l'ensemble des acteurs et rappelle que toutes les questions feront l'objet d'une réponse. À ce titre, il rappelle le souhait de Madame Carole Delga, présidente du conseil régional Occitanie, de disposer d'un train au départ de Montpellier permettant d'arriver vers 9 heures à Toulouse.
Monsieur Jacques OTTAVIANI, de la FNAUT Nouvelle-Aquitaine, remarque que le taux de correspondance à Toulouse et Bordeaux est inquiétant. Pour Bordeaux, il propose que 3 Intercités Nantes-Bordeaux soient en correspondance avec la Transversale Sud en 2022. Pour Toulouse et Montauban, il note de mauvaises correspondances de ou vers Brive-la-Gaillarde et Limoges, en particulier avec les Intercités Paris-Limoges Toulouse. Aussi, il suggère qu'il serait utile de mettre en place un Intercité voire un TER Limoges-Toulouse pour pallier ce manque de correspondance entre la Transversale Sud et la ligne Paris-Limoges-Toulouse. Puis, il rappelle le souhait formulé par la présidente du conseil régional Occitanie et propose d'avancer d'une heure les trois premiers trains Marseille-Bordeaux. Ceci permettrait aux montpelliérains et aux marseillais d'arriver à Toulouse respectivement avant 9h et vers 10 h. Enfin, il précise qu'un train V250 permet de circuler sur les lignes classiques et les lignes à grande vitesse. Aussi, il souligne que l'achat d'un matériel V200 n'apporte pas de plus-value.
Monsieur François PASQUIER précise qu' il y a toujours une vigilance particulière sur les correspondances à Bordeaux pour les TET Bordeaux-Marseille et Nantes-Bordeaux. Il souligne qu'il y aura un temps de correspondance suffisant à Bordeaux pour permettre un changement de train, soit 21 minutes dès l'année prochaine. Pour les correspondances à Toulouse, il rappelle que les données présentées concernent uniquement l'axe Toulouse-Tarbes-Pau. Pour les correspondances avec POLT, il admet que ce point n'a pas été encore étudié. Monsieur Patrick FERCHAUD précise qu'il y a eu peut-être une mauvaise interprétation sur la présentation des différents scénarios de renouvellement des matériels roulants et confirme qu'un matériel V250 permet de circuler sur les deux lignes (classique et grande vitesse). Monsieur Jacques OTIAVIANI remet en cause le choix des sillons pour Nantes-Bordeaux et confirme qu'il est possible de déplacer un train.
Madame Claudine GAMBET, de l'association AUTATE, souhaite savoir comment sont traitées les correspondances en cas de retard. Monsieur François PASQUIER précise que chaque situation opérationnelle est étudiée au cas par cas. Il précise que tout est mis en œuvre pour que la liaison soit prise en charge. À défaut, le report est proposé sur le train suivant.
Monsieur Joan-Lois ESCAFIT, de l'association ASSECO-CFDT OC PYRÉMÉD, souhaite savoir comment est pris en compte l'aménagement de la gare centrale de Narbonne compte tenu de sa fréquentation croissante. Monsieur Ludovic UFER annonce que la communauté d'agglomération de Narbonne a décidé de lancer une étude de réaménagement du site afin de fournir un service modernisé conforme aux attentes des usagers.
Monsieur Louis GRANDJACQUET, de la FNAUT Occitanie, demande de ne pas oublier les correspondances à Béziers pour la ligne de l'Aubrac. Monsieur François PASQUIER précise que cette correspondance a égàlement était prise en compte. Monsieur Patrick FERCHAUD rappelle que le support de présentation énonçait uniquement les correspondances les plus structurantes.
Monsieur Denis AUDOUARD, de l'agglomération d'Agen, questionne également son auditoire sur les correspondances vers Albi, Rodez et Capdenac. Monsieur Benjamin ROUGIER propose de fournir une réponse ultérieure.
Depuis Toulouse, il y avait vers Rodez, Albi, Capdenac et Figeac 3621 voyageurs en correspondance en 2019 pour 4518 en 2020, ce qui représente une augmentation de 25 % des voyageurs en correspondance à Toulouse vers ces trois destinations.
Dans l'autre sens, il y avait depuis Rodez, Albi, Capdenac et Figeac 4607 voyageurs en correspondance à
Toulouse en 2019 pour 5141 en 2020, ce qui représente une augmentation de 12 % des voyageurs provenant de ces trois destinations en correspondance à Toulouse.
Monsieur Joan-Lois ESCAFIT s'interroge sur la contribution de la Transversale Sud à la réduction des émissions polluantes d'oxydes d'azote et de particules fines. Monsieur Benjamin ROUGIER souligne que les trains caboteurs offrent une vraie alternative aux usagers de la route et permettent ainsi de contribuer à une diminution de la pollution.
Monsieur Louis GRANDJACQUET souhaite savoir si le Bordeaux-Nice desservira la gare de Marseille Blancarde. Monsieur Benjamin ROUGIER souligne que le prolongement des dessertes jusqu'à Nice est prévu dans l'étude LOM avec une desserte et un rebroussement à Marseille-Saint-Charles et donc sans desserte de Marseille-Blancarde.
Monsieur Louis GRANDJACQUET constate une forte fréquentation touristique sur la ville d'Agde. Aussi, il s'étonne qu'il n'y ait aucun arrêt, ni aucune mise en accessibilité des quais sur cette ville. Monsieur Patrick FERCHAUD confirme que la ville d'Agde est un arrêt qui n'était pas présent historiquement TET sur la Transversale Sud. Il rappelle que l'esprit de la refonte du service annuel 2020 visait à systématiser les arrêts sur les principales villes de l'axe. Il considère que Agde pourrait relever du niveau régional et qu'en l'état l'offre actuelle est suffisante pour desservir cette ville.
Monsieur Louis GRANDJACQUET demande si le matériel Talgo sera étudié dans le cadre du projet de renouvellement du matériel roulant. Monsieur Patrick FERCHAUD rappelle qu'à ce stade l'esprit de l'étude ne vise pas à tester un matériel particulier d'un constructeur, mais à en définir les caractéristiques techniques.
Monsieur Jacques OTTAVIANI fait remarquer que la gare de Marseille-Blancarde ne permet pas une correspondance vers la ligne des Alpes ou celle de la côte bleue. Monsieur Benjamin ROUGIER confirme cette contrainte et précise que l'on est en attente des futurs arbitrages sur ce sujet. Monsieur Jacques OTTAVIANI ajoute qu'il ne voit pas de problème particulier au crochet (demi-tour) réalisé sur la gare de Marseille Saint-Charles. Monsieur Patrick FERCHAUD précise qu'il y a un vrai sujet d'exploitation au niveau de la gare de Marseille Saint-Charles et que les crochets sont des problèmes techniques démontrés.
Monsieur Régis CHANTEAU, de la Région Occitanie, précise que la demande de la présidente de région portait sur l'ajout de circulations, en lien avec les préconisations exprimées par la commission Duron, et non sur une modification des horaires actuels. Monsieur Patrick FERCHAUD confirme que la demande a été prise en compte.
Monsieur Stéphane COPPEY propose une amplification des fréquences par la mise en place d'un train par heure. Monsieur Benjamin ROUGIER rappelle que la Transversale Sud est un axe particulièrement chargé et que l'objectif principal vise à améliorer la robustesse et la fiabilité avant de réfléchir à une augmentation significative de la desserte. Monsieur Patrick FERCHAUD ajoute que l'offre a été conçue en imbrication avec l'offre TER et TGV et, qu'à ce titre, il peut y avoir sur certaines portions de l'axe une desserte à l'heure.
Monsieur Jacques OTTAVIANI précise qu'en 2022, il est prévu sur l'axe Bordeaux-Toulouse de modifier les horaires de certains TGV et de placer un sillon TGV très proche d'un sillon Intercités. Aussi, il souhaite connaître les sillons TGV qui ont été choisis pour vérifier la compatibilité avec les sillons Intercités. Monsieur Patrick FERCHAUD confirme que, dans le cadre de la refonte Atlantique 2022, il est question d'une refonte de l'offre TGV. Monsieur Antoine LATOUCHE ajoute que l'objectif de ce montage vise à assurer la liaison Paris-Toulouse selon deux possibilités, soit par des TGV Paris-Toulouse, soit par des TGV directs Paris Bordeaux en correspondance avec la Transversale Sud. Aussi, le montage imaginé permettra de proposer une fréquence à l'heure sur cette liaison.
Monsieur Jean LENOIR, de la FNAUT Occitanie, exprime des craintes sur les correspondances Intercités à Bordeaux. Il souhaite que ces correspondances ne soient pas exclusivement prévues pour assurer des liaisons Paris-Province. Il rappelle toute l'importance d'assurer également des liaisons Province-Province. Monsieur Antoine LATOUCHE précise qu'il ne s'agissait pas de négliger les liaisons Province-Province. Il ajoute que l'objectif est de mettre en cohérence les offres TET et TGV pour éviter un effet de cannibalisation d'un service de transport sur un autre et indique que ce montage permet aussi une fréquence à l'heure entre Bordeaux et Toulouse. Il précise que le rôle de la plateforme Grand Sud s'inscrit dans cet objectif de coordonner les services à moyen et long termes.
Monsieur Jean-Noël BOISSELEAU souhaite insister sur les correspondances à Montauban et Toulouse entre la Transversale Sud et la ligne Paris-Limoges-Toulousê. En effet, il constate des correspondances comprises entre 40 minutes et 1h20. Il ajoute qu'il serait nécessaire de retrouver une offre à 5 allers-retours sur la ligne Paris-Limoges-Toulouse. Il rappelle qu'il est favorable aux trains caboteurs sur les deux axes, mais qu'il est important qu'il y ait également une à deux relations rapides de bout en bout (tout en desservant les principales métropoles) sur ces deux liaisons avec des gains de parcours significatifs.
Monsieur Benjamin ROUGIER précise que les données de fréquentation montrent principalement un fort intérêt sur le nombre d'arrêt et un faible attrait pour des gains de temps entre les grandes métropoles. Monsieur François PASQUIER confirme que les correspondances entre l'axe POLT et la Transversale Sud ne sont pas toujours efficientes. Il ajoute qu'il n'est pas toujours aisé de faire correspondre les deux lignes sur de la longue distance.
Monsieur Benjamin ROUGIER conclut la séance d'échanges. Il remercie tous les participants et précise qu'il y aura un questionnaire de satisfaction visant à savoir si les objectifs de la réunion ont été atteints.
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