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LA VOIX DE NOSTERPACA

Non à la révocation

28 Août 2015 , Rédigé par La voix de NOSTERPACA Publié dans #DOCUMENT

Un reportage de Gilbert SOULET
Les Cheminots, actifs et retraités, étaient appelés, ce 27 août 2015, à participer massivement au rassemblement prévu devant la Direction Régionale, Gare de Marseille St Charles à partir de 10h00 tandis que se tenait un Comité d’Etablissement Régional extraordinaire qui statuait sur la proposition de radiation des Cadres SNCF de Gilles MANFORTI, délégué CGT au CHS-CT de Marseille Blancarde.
Non à la révocationNon à la révocation
 
Vers 11h00, une interruption de séance du CER a eu lieu et tous les Délégués du Personnel ont accompagné Monsieur Philippe BRU, Directeur régional SNCF sur l’estrade CGT (ce que vous avez pu apercevoir aux informations télévisées du journal de 19h00 à FR3 Marseille.)
L’ambiance était extrêmement tendue et j’ose écrire que le Directeur a été parfaitement courageux dans son acceptation du débat en ces terribles circonstances.
Ce qu’il faut retenir de cette sanction prononcée, c’est qu’elle fait suite a un geste fort regrettable de notre camarade Gilles à l’endroit de son chef direct;
Mais ce geste, aussi regrettable soit-il, est à placer dans un contexte où l’Entreprise et ses salariés connaissent un bouleversement sans précédent avec la mise en œuvre de la loi du 04/08/2014, et se fait sentir particulièrement au sein des Ateliers de Marseille-Blancarde où la direction a tenté de passer en force le travail de nuit, facteur de risques sanitaires majeurs, et dénigre au quotidien le travail réalisé par les agents.
 
- Gilles MANFORTI, en tant que représentant du personnel au CHS-CT, s’est trouvé au cœur de ces oppositions tout en produisant des propositions alternatives: Il a lui-même reconnu ce très mauvais geste !
 
Aujourd’hui, cette sanction va frapper l’ensemble de sa famille et bouleverser sa vie. Elle est disproportionnée et ne tient aucun compte des éléments circonstanciels ayant abouti à l’altercation.
La CGT et les cheminots n’acceptent pas d’être ainsi pointés du doigt alors que les moyens leur manquent pour assurer une production de qualité; Ils souhaitent que les dirigeants de l’Entreprise mettent fin à cette logique répressive en respectant leurs engagements, en écoutant les représentants des cheminots et engagent un dialogue apte à apaiser les tensions.

 

C’est ce que la CGT, en la personne de son Secrétaire National Gilbert GARREL de la Fédération cheminote a exprimé, martelant que le niveau de la sanction prononcée n’est pas proportionnée à l’acte commis, ce qui laisse penser que ce n’est pas réellement la faute qui est punie mais bien la résistance sociale et la combativité syndicale de l’ensemble des cheminots de Blancarde ...
 

Monsieur Philippe BRU, malgré les interruptions et des hués et des cris insatisfaits de cheminots présents a répété, que l’Inspecteur du travail ayant été saisi, nous saurions, dans quelques jours si la sanction qu’il a prononcée serait acceptée ou pas et que dans un cas, comme dans l’autre, il s’y conforterait.

 

- Sylvie DEPIERRE, Journaliste de FR3 Marseille a réalisé son reportage en interviewant Gilbert GARREL, Jean-Marc COPPOLA, Vice-Président au Conseil Régional PACA et la Sénatrice Isabelle PASQUET, ces deux élus étant eux-mêmes cheminots.

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A
Quand on voit le mauvais entretien des rames (dysfonctionnements récurrents, y compris sur les trains récents) et la saleté (extérieure et intérieure de celles-ci), on se dit qu'il y a quand même des choses qui ne vont pas sur ce site de Blancarde et le refus du travail nocturne est une aberration syndicaliste de plus. Les rames sont mal maintenues à Blancarde et ce n'est pas un problème d'effectifs.
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