Communiqué de Presse de Jean Yves Petit
Vice-Président, délégué aux transports et à l'éco-mobilité
Président de la Régie Régionale des Transports
Région Provence-Alpes-Côte d'Azur
"Chaque jour qui passe amène son lot de TER supprimés ou en retard ou circulant avec un nombre de places inférieur à celui prévu, ce qui ne permet pas à tous les usagers de monter à bord.
Chaque jour ce sont des trains qui tombent en panne ou des dérangements multiples de l’infrastructure qui génèrent des trains en retard ou supprimés.
La régularité concerne seulement 73% des TER.
Un train sur quatre est ou en retard, ou supprimé.
Des mois que cela dure et cela empire.
Chaque jour l’information destinée aux usagers est défaillante ou absente.
Cela entraîne des situations personnelles ou professionnelles compliquées voire périlleuses pour les usagers.
Comment s’étonner qu’ils expriment leur désarroi ou exaspération ?
Cette situation pousse peu à peu au report sur la voiture, à l’inverse de la politique que nous menons, de lutte contre la pollution et ses effets sur la santé et le changement climatique, de lutte pour un aménagement harmonieux du territoire et une baisse des charges des ménages.
Des mesures fortes et concrètes auraient pu être données à l’égard des usagers pour favoriser une amélioration. C’est l’inverse qui se produit avec une nouvelle grève, qui débute vendredi à 0h00, dont la raison semble concerner les TGV. Or, ce sont les TER qui vont en subir les conséquences.
Il est regrettable que le dialogue social au sein de la SNCF ne permette pas d’éviter ce type de situation.
L’offre de transport ferroviaire régionale est devenue gravement sinistrée, et cela malgré les lourds investissements consentis par la Région depuis des années.
Je lance solennellement un appel aux cheminots et à l’encadrement de la SNCF, dont la compétence est reconnue, pour qu’ils se ressaisissent afin d’offrir aux dizaines de milliers d’usagers un service public ferroviaire de qualité et fiable."