France Nature Environnement, les Amis de la Terre et la FNAUT confirment leur opposition ancienne au projet de nouvel aéroport à NDDL
18 Mars 2013 , Rédigé par nosterpaca Publié dans #débats
Projet d'aéroport de Notre-Dame-des-Landes :
Devant la commission de dialogue, le président de la Région Bretagne, Patrick Massiot, avait dénoncé un revirement de trois associations, Les Amis de la Terre, France Nature Environnement et la Fédération Nationale des usagers des transports (FNAUT) qui, dans un rapport de 2007, auraient été favorables au projet. Plus récemment, dans une déclaration rendue publique le 14 mars 2013, M. Jacques Auxiette, président du Conseil régional des Pays de la Loire, affirmait que la FNAUT aurait, en 2007, pris position en faveur de l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes et aurait par la suite opéré une volte-face pour une raison qu’il ne précise pas.
Communiqué de presse de lundi 18 février 2013
Le rapport de 2007 cité par les partisans du nouvel aéroport était une expertise sur le projet de troisième aéroport parisien, commandée par FNE, les Amis de la Terre et la FNAUT, et financée par la Direction Générale de l'Aviation Civile et l’ADEME. Ce rapport avait été rédigé par trois experts indépendants et libres de leurs propos. Critiquer les commanditaires sur la base de ce rapport pour tenter de diviser le mouvement associatif n'a donc aucun sens.
FNE, les Amis de la Terre et la FNAUT confirment leur opposition ancienne au projet de nouvel aéroport à NDDL, d'autant plus déterminée aujourd'hui que la crise économique et écologique ne cesse de s'aggraver.
- L'aéroport existant de Nantes-Atlantique n'est ni dangereux ni saturé, et il est possible d'en réduire les nuisances sonores.
- Les conséquences environnementales de la construction du nouvel aéroport seraient graves malgré une "intégration dans la trame bocagère" : artificialisation de terres agricoles, induction d'un trafic routier important démontrée par la surface prévue pour les parkings, encouragement à l'urbanisation périphérique.
- Les prévisions de trafic ne sont pas réalistes et il est illusoire d'espérer que le nouvel aéroport offre des relations intercontinentales permettant d'"ouvrir le Grand Ouest sur le monde".
- Enfin sa réalisation implique des coûts immédiats non comptabilisés (accès routiers, coût d'investissement et d'exploitation d'une éventuelle desserte ferroviaire) et, à plus long terme, des risques financiers pour la collectivité.
Le projet est contradictoire avec la "transition écologique" et la préservation de la biodiversité souhaitées par le gouvernement, et avec la nécessité impérieuse d'économiser l'argent public et de prioriser l'amélioration des transports de la vie quotidienne. Il doit être abandonné.