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En Occitanie, les petites lignes (et les grandes) sont relancées
26 Janvier 2022 , Rédigé par La voix de NOSTERPACA
Un article de la gazette des communes fait le point sur la relance du ferroviaire en Occitanie, notre région voisine.
C'est donc bien une question de volontarisme de la part des décideurs politiques. Alors, pourquoi ne mettons-nous pas en œuvre une telle politique en Provence-Alpes-Côte d'Azur ? Un premier pas serait de s'attacher à la réouverture au service voyageurs de la ligne AIX-ROGNAC dont les études ont été menées dans le cadre du dernier contrat de plan État - Région.
Extrait de l'article : En Occitanie, les petites lignes (et les grandes) sont relancées
L’État, la région Occitanie ainsi qu'une quinzaine de départements et d'agglomérations ont bouclé le financement de deux grands projets ferroviaires : la nouvelle ligne à grande vitesse entre Perpignan et Montpellier, ainsi qu'une quinzaine de lignes de desserte fine du territoire.
Chiffres-clés
Le réseau ferroviaire en Occitanie
- 2 636 km de lignes sont exploités dont 955 km pour le réseau principal , 1430 km de réseau régional, et 95 km dédiés au fret
- 66 000 voyageurs quotidiens en TER, avec pour objectif 100 000 voyageurs par jour d’ici à 2030.
15 petites lignes concernées
Concernant les lignes de desserte fine du territoire, un plan de financement entre l’Etat (via SNCF Réseau) et la région Occitanie a également été arrêté. Cela met fin à un long bras de fer engagé par la présidente de la région, Carole Delga, avec le gouvernement. Au total, 1,6 milliard d’euros vont être mobilisés pour redynamiser 15 lignes de desserte fine du territoire, avec des participations différentes selon les cas :
- 2 lignes prises en charge à 100% par SNCF Réseau (à partir de 2023) : Brive-Rodez et Foix-Latour-de-Carol.
- 2 lignes prises en charge à 100% par la région Occitanie : Montréjeau-Luchon et Alès-Bessèges. Ce sont d’ailleurs les deux premières lignes dont l’État a accepté de céder la gestion à une région, comme la loi d’orientation des mobilités le permet désormais. La région pilotera en direct les travaux de ces deux lignes qui avaient du être fermées respectivement en 2014 et 2012.
- 11 lignes seront cofinancées par la région (66,5 %), d’un côté, et l’État et SNCF Réseau, de l’autre (33,5 %) à travers le contrat de plan État - Région CPER 2023-2027. Il s’agit de :
- Le Monastier – Mende – La Bastide
- Villefranche-de-Conflent – la Tour de Carol (Train Jaune)
- Perpignan – Villefranche-de-Conflent
- (Nîmes) Saint-Césaire – Le Grau du Roi
- Carcassonne-Limoux
- (Toulouse) Empalot- Auch
- Tessonnières-Rodez
- Tessonnières-Capdenac
- Saint-Sulpice-Mazamet
- Saint-Denis-près-Martel-Lamativie
- Figeac-Bagnac
A cela s’ajoutent deux autres 2 lignes interrégionales (Béziers-Neussargues et Nîmes-Clermont) qui feront l’objet d’un protocole d’accord avec les régions Occitanie et Auvergne-Rhône-Alpes et l’Etat.
Au total, la région Occitanie va débloquer 800 M€ dont 257 M€ pour les petites lignes. De son côté, SNCF va créer l’Agence plan Rail, une équipe dédiée à la réalisation de ce programme qui devra veiller au maintien de la performance du réseau.
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En Occitanie, les petites lignes (et les grandes) sont relancées
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