Comment faire confiance?
14 Février 2020 , Rédigé par Jean-Paul Klein Publié dans #Déplacements du quotidien, #Informations diverses
Qui nous ment ?
Les chiffres de la mortalité routière sur nos routes pour 2019 viennent d’être publiés.
Après une baisse assez nette du nombre des tués jusqu’à 2013, on a assisté à une relative stabilité ensuite et pire une légère remontée en 2019. Ce sont les chiffres officiels. En même temps et extrême perplexité, le Monsieur sécurité routière du gouvernement met en avant un résultat particulièrement flatteur et une soit disant « épargne » de 334 vies sur la période récente de 18 mois.
Ceux qui suivent ces tristes bilans savent que ce Monsieur dit n’importe quoi. C'est aussi ce monsieur qui va devenir le préfet de police des Bouches du Rhône. C’est pourtant un sujet dramatique. Encore maintenant et malgré les progrès, il y a et il y aura 8 à 10 morts chaque jour sur nos routes. La grippe dont on nous parle à longueur de journée a semble t’il infecté 5 personnes en France, toutes soignées et hors de danger.
De son côté le
« Monsieur sécurité routière du gouvernement déclare:
VITESSE - Avant de tirer sa révérence, le Monsieur Sécurité routière du gouvernement fait son bilan et revient sur la mesure de limitation des 80 km/h.
11 févr. 2020 08:11 - La rédaction de LCI
C'es l'heure du bilan pour Emmanuel Barbe. Le délégué interministériel à la Sécurité routière depuis 2015 va quitter son poste, après cinq ans passés à ce poste. Dans une interview, celui qui va mettre les voiles le 24 février, pour devenir préfet de police des Bouches-du-Rhône, est revenu sur une des mesures phares des dernières années, le passage à 80 km/h sur une partie des routes départementales de France.
Dans un plaidoyer pour une accentuation des mesures d'abaissement des vitesses sur les routes, il rappelle le terrible bilan routier, il y a quelques décennies. "Dans les années 1970, il y avait 18.000 tués chaque année en France. Certains week-ends, 350 personnes mouraient sur la route !" Si le bilan est aujourd'hui à peine supérieur à 3200 morts, c'est grâce à des politiques contraignantes sur les routes. De la même façon, si la mortalité a baissé l'an passé, c'est "en grande partie grâce à l'application des 80 km/h" qui a permis d'"épargner en dix-huit mois, 334 vies !"