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LA VOIX DE NOSTERPACA

Berlin, une capitale fluide...

18 Mai 2014 , Rédigé par La voix de NOSTERPACA Publié dans #DOCUMENT

 

VOYAGE à Berlin et dans Berlin

Gilbert JEAN, trésorier de notre association, vient de passer une semaine à Berlin en compagnie d’une « quasi délégation » de NOSTERPACA (4 adhérents sur 5 personnes). Venant de la Région provence-Alpes-Côte d'Azur, le choc culturel est particulièrement sensible à l'usage des Transports Collectifs .

Un mot résume le ressenti : fluidité ...

 

(Cliquer sur les photos pour les agrandir)

 

Berlin, une capitale fluide...Berlin, une capitale fluide...
Berlin, une capitale fluide...Berlin, une capitale fluide...

Après la publication du carnet "impressions helvétiques", c'est une nouvelle occasion pour NOSTERPACA de regarder ce qui se passe "ailleurs".

Alors, Gilbert, pourquoi ce voyage et quelles ont été tes principales impressions ?

 

Gilbert : comment ne pas se sentir attiré par la capitale d’un grand pays qui compte dans l’Europe et son avenir. Une ville très riche du fait de l’histoire allemande. Une ville qui a été très durement touchée par la deuxième guerre mondiale, qui a été un des théâtres des péripéties de la guerre froide pendant plus de 40 ans.

Ma première impression a été la surprise à l’aéroport qui ne m’est pas apparu digne d’une capitale de plus de trois millions d’habitants, qui attire beaucoup de touristes. Mais il est vrai qu’un nouvel aéroport international est en construction. Puis il y a eu l’étonnement devant la fluidité du déplacement en taxi par de larges avenues, lequel nous a mené jusqu’à notre résidence dans un quartier qui appartenait auparavant à Berlin Est, un quartier composé de hauts immeubles rénovés entourés d’arbres. Nous logions près de Karl Marx allée (très large avenue). On le voit le nouveau Berlin n’a pas gommé certaines traces du passé.

 

 

Berlin, une capitale fluide...Berlin, une capitale fluide...
Berlin, une capitale fluide...Berlin, une capitale fluide...

Tu peux nous en dire un peu plus sur Berlin ?

G : Comme je viens de le dire Berlin, ville qui a 750 ans d’âge mais qui s’est surtout développée à la fin du XIXème siècle quand l’Allemagne est devenue un empire, a été doublement et douloureusement marquée par les destructions massives de la guerre ainsi que par la partition entre est et ouest qui s’est manifestée à un certain moment par la construction d’un mur long de plus de 100 kms, longé par un « no mans land » de part et d’autre. Aujourd’hui , nous avions devant nous un nouveau Berlin très étendu, dont l’essentiel des constructions, que ce soit des immeubles d’habitations, de bureaux ou des locaux publics, datent de l’après guerre ou de l’après réunification. Berlin, est donc une création presque ex-nihilo, à l’exception des certains monuments comme l’université, les églises, les musées de l’île aux musées sur la rivière Spree, le Reichstag, la porte de Brandebourg qui ont été soigneusement restaurés. 

Berlin, une capitale fluide...Berlin, une capitale fluide...
Berlin, une capitale fluide...Berlin, une capitale fluide...

  Il reste cependant beaucoup d’espaces vides, ce qui donne des quartiers éloignés les uns des autres. Et puis il y a l’immense espace boisé qu’est le jardin Tiergarten qui commence au-delà de la porte de Brandebourg, il donne un espace de respiration à la ville qui par ailleurs contient de nombreux espaces verts.

On comprend que tu as visité Berlin dans les grandes largeurs, comment t’es-tu déplacé ?

G ; Il est certain que dans une capitale aussi vaste, morcelée et avec une rivière qui y serpente dans son centre, la question des déplacements est primordiale, d’autant que les centres d’intérêts artistiques et touristiques nombreux sont souvent distants les uns des autres. Tout d’abord, il faut souligner que la contrepartie de la destruction de la ville a conduit, lors de sa reconstruction, à tracer des voies de circulation très larges, même si l’ancien Berlin possédait déjà de vastes avenues comme Unter de Linden( l'avenue des tilleuls) qui conduit à la porte de Brandebourg et au quartier du Reichstag et des ministères et de vastes places comme la mythique Alexander platz, lieu de centralité de la ville. Cette largeur des voies a permis d’implanter de nombreuses et larges pistes cyclables très fréquentées par les berlinois ainsi que par les touristes qui ont la possibilité de louer des vélos à un prix abordable. Lorsqu’on marche dans Berlin on à l’impression que la ville n’est pas saturée par la circulation automobile, cela procure une sensation de liberté et d’aisance. La circulation automobile existe bien sur mais elle n’envahit ni les rues, ni les trottoirs. Pour se déplacer sur de moyennes et grandes distances il existe plusieurs modes interconnectés : les tramways assez souvent en site propre, tous confortables, les bus, le métro avec 9 lignes et le train. Il existe en effet plusieurs lignes ferroviaires qui parcourent Berlin avec de très nombreuses gares, la plupart de ces lignes sont anciennes, d’ailleurs certaines gares datent d’avant la deuxième guerre mondiale. La particularité intéressante c’est qu’il existe deux lignes qui sont circulaires et entourent donc le grand centre de la capitale. La plupart de ces gares sont en lien avec d’autres modes de transport, en particulier le métro et le tramway, il y a aussi des points où l’on peut trouver des vélos. La gare centrale (Haupt bahnhof) se situe au cœur de la ville, près des lieux de pouvoir ; plusieurs lignes, y compris nationales et internationales, s’y croisent. Cette multimodalité permet d’aller très facilement et rapidement d’un point de la ville à un autre car les fréquences de circulation des différents modes est forte. Dans les trains comme dans les trams on peut voyager avec son vélo. Les tarifs pour ceux qui prennent une carte d’abonnement sur un ou plusieurs jours sont raisonnables. Les efforts réalisés pour construire une intermodalité performante ont été couronnés de succès. Bref, en me déplaçant par les moyens de transport collectifs j’ai pu parcourir Berlin en tout sens et ainsi de découvrir des sites, des musées, des jardins, des monuments comme le Reichstag et sa magnifique coupole en verre transparente d’où l’on a une vue à 360° sur Berlin.

Berlin, une capitale fluide...Berlin, une capitale fluide...
Berlin, une capitale fluide...Berlin, une capitale fluide...

On comprend que tu as visité Berlin dans les grandes largeurs, comment t’es-tu déplacé ?

G : Il est certain que dans une capitale aussi vaste, morcelée et avec une rivière qui y serpente dans son centre, la question des déplacements est primordiale, d’autant que les centres d’intérêts artistiques et touristiques nombreux sont souvent distants les uns des autres. Tout d’abord, il faut souligner que la contrepartie de la destruction de la ville a conduit, lors de sa reconstruction, à tracer des voies de circulation très larges, même si l’ancien Berlin possédait déjà de vastes avenues comme Unter de Linden( l'avenue des tilleuls) qui conduit à la porte de Brandebourg et au quartier du Reichstag et des ministères et de vastes places comme la mythique Alexander platz, lieu de centralité de la ville. Cette largeur des voies a permis d’implanter de nombreuses et larges pistes cyclables très fréquentées par les berlinois ainsi que par les touristes qui ont la possibilité de louer des vélos à un prix abordable. Lorsqu’on marche dans Berlin on à l’impression que la ville n’est pas saturée par la circulation automobile, cela procure une sensation de liberté et d’aisance.

La circulation automobile existe bien sur mais elle n’envahit ni les rues, ni les trottoirs.

 

Berlin, une capitale fluide...Berlin, une capitale fluide...
Berlin, une capitale fluide...Berlin, une capitale fluide...

 

Pour se déplacer sur de moyennes et grandes distances il existe plusieurs modes interconnectés : les tramways assez souvent en site propre, tous confortables, les bus, le métro avec 9 lignes et le train. Il existe en effet plusieurs lignes ferroviaires qui parcourent Berlin avec de très nombreuses gares, la plupart de ces lignes sont anciennes, d’ailleurs certaines gares datent d’avant la deuxième guerre mondiale. La particularité intéressante c’est qu’il existe deux lignes qui sont circulaires et entourent donc le grand centre de la capitale. La plupart de ces gares sont en lien avec d’autres modes de transport, en particulier le métro et le tramway, il y a aussi des points où l’on peut trouver des vélos. La gare centrale (Haupt bahnhof) se situe au cœur de la ville, près des lieux de pouvoir ; plusieurs lignes, y compris nationales et internationales, s’y croisent.  Cette multimodalité permet d’aller très facilement et rapidement d’un point de la ville à un autre car les fréquences de circulation des différents modes est forte. Dans les trains comme dans les trams on peut voyager avec son vélo. Les tarifs pour ceux qui prennent une carte d’abonnement sur un ou plusieurs jours sont raisonnables. Les efforts réalisés pour construire une intermodalité performante ont été couronnés de succès. Bref, en me déplaçant par les moyens de transport collectifs j’ai pu parcourir Berlin en tout sens et ainsi de découvrir des sites, des musées, des jardins, des monuments comme le Reichstag et sa magnifique coupole en verre transparente d’où l’on a une vue à 360° sur Berlin.

Un des monuments phares de Berlin, le Musée Juif, compte parmi les institutions importantes dans le paysage muséal européen. L’architecte Daniel Libeskind a baptisé sa construction, habillée de zinc : «Between the lines» (entre les lignes)

Une visite à ne pas manquer. 

Egalement incontournable, la dégustation d'une "jambe de glace" accompagnée d'une Berliner Kindl dans une taverne au bord de la Spree ...

"jambe de glace" traduction littérale de l'Eisbein, un jarret de porc salé servi sur son lit de choucroute avec une purée de pois

 

Berlin, une capitale fluide...Berlin, une capitale fluide...
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