L'avenir des aéroports secondaires et régionaux en France est incertain, marqué par la domination des compagnies low-cost et les défis environnementaux.
Ces aéroports, souvent petits et en zone rurale, ont prospéré grâce à ces compagnies, qui bénéficient de coûts d'exploitation réduits. Cependant, la crise du Covid-19 a accentué leur fragilité économique, alors que l'urgence climatique remet en question la viabilité du modèle. Les subventions publiques locales, bien qu'indispensables, ne suffisent plus à garantir leur pérennité. Les aéroports comme La Rochelle, Bergerac et Carcassonne, largement subventionnés, sont confrontés à des demandes financières croissantes des low-cost. À l’échelle nationale, des rapports pointent l'incertitude financière de ces infrastructures. Il devient crucial de repenser leur rôle dans une stratégie d'aménagement local et national, intégrant à la fois les enjeux économiques, sociaux et environnementaux.
La question de la fermeture de certains aéroports ou de leur transformation en hubs multimodaux, notamment ferroviaires, se pose. En savoir plus ICI
Les réseaux sentinelles de la nature du mouvement FNE recueillent de plus en plus de plaintes sur les nuisances des aéroports d’aviation générale. Ces plaintes viennent de riverains excédés par les nuisances d’aéronefs évoluant sur des aérodromes accueillant un nombre important de mouvements : trafic de loisir, apprentissage, manœuvres militaires, parachutisme, vols d’affaire, ULM, hélicoptères privés etc.
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