Un remède de cheval
7 Février 2016 , Rédigé par La voix de NOSTERPACA Publié dans #DOCUMENT, #débat, #Déplacements du quotidien, #TER
Nous avons récemment rendu compte des menaces qui pèsent sur l'outil ferroviaire régional avec les recherches d'économie voulue par l'opérateur SNCF. La fermeture du guichet de Laragne en est un exemple très illustratif car il ajoute à la fermeture du guichet des conséquences en matière d'exploitation de la ligne. C'est le sens du message adressé par NOSTERPACA aux nouveaux responsables politiques de la région, que nous vous invitons à (re) lire:
Aujourd'hui, des syndicats de cheminots manifestent leur opposition en appelant à des journées d'arrêts de travail durant la période dite de pointes qui s'étend du 12 février au 06 mars ....
Nul doute que cette méthode d'action va laisser bon nombre d'utilisateurs de la ligne des Alpes dans la perplexité ...
Si le droit de grève est indiscutable et le fondement des inquiétudes légitime, les conséquences de ces mouvements risquent d'être l'accentuation du détournement vers d'autres modes de déplacement d'une partie d'une population pourtant a priori favorable au ferroviaire.
Les réorganisations menées par la direction de SNCF doivent être combattues car évidemment contraires à l'intérêt général que de multiples membres de la sociétè civile défendent sur tout le parcours de la ligne des Alpes.
Mais pour NOSTERPACA, il est nécessaire avant tout d'épuiser toutes les formes de concertation. Nous savons bien que l'opérateur, quel qu'il soit ou sera, n'a pas à lui seul les cartes en main pour faire évoluer la situation de manière positive.
Pour NOSTERPACA, c'est le pouvoir politique, régional et national, qui doit être placé en première ligne pour assurer l'égalité des territoires.
A l'évidence, rien n'est gagné et notre combat va s'inscrire dans la durée.
Dans ce sens NOSTERPACA est convaincue qu'une convergence doit être recherchée entre les salariés de SNCF et les nombreuses associations locales qui veulent sauvegarder le ferroviaire dans le Val de Durance.
A cet instant notre crainte est que le remède proposée par des syndicats de cheminots durant la période des vacances scolaires ne soit une potion définitivement indigeste.